Etrange!
Cet article commence par démontrer que le web peut aider à résoudre des affaires de pédophilie et non pas seulement à la développer -comme beaucoup aimeraient nous le faire croire- puis s’embourbe dans « les seuls faits » de l’exemple utilisé pour la démonstration.
La question est posée : vouliez vous faire du buzz à propos d’une énième affaire de pédophilie (qu’on nous avait jusque là épargnée), ou souhaitiez-vous révéler les trésors de moyens nouveaux qu’offre le web aux citoyens dans tous types de « combats » ?
Vos lecteurs dans leurs commentaires finissent donc par s’épancher sur « l’affaire » en oubliant le principal (me semble-t’il) : oui, le web n’est pas le media des pédophiles ; bien au contraire il s’agit d’un moyen puissant d’enquête, de quête et d’expression en vue de changer la société telle qu’on nous l’impose. Est-ce que vous vouliez initialement dire ? Mais comme vous êtes rattaché au media de la conformité bien pensante, peut-être que mon point de vue dépasse votre objectif… Votre réponse m’intéresse!
Je fais mon boulot : je contextualise, et donc dédiabolise le Net pour ce qui est de la pédophilie, puis constate que des gens ont décidé de protéger une petite fille, et raconte ce pour quoi ces gens agissent ainsi. Je vais même jusqu’à donner le point de vue de la mère censée l’avoir prostituée… et qui s’en défend.
Vous préféreriez des articles en noir et blanc, prenant parti pour un seul camp, sans même savoir ce dont ils parlent ? Vous avez la preuve que la petite a été violée, et par qui, quand, comment ? Moi, non. Les journalistes rapportent des faits, les blogueurs (et éditorialistes) les commentent, ce que je fais. Au-delà de votre critique sur la conformité du média qui m’a invité à bloguer, et qui m’y donne toute liberté, vous auriez préféré quoi ?
manhack